La locale Ecolo de Charleroi tient à mettre les choses au point dans l’affaire dite de l’ISPPC. Depuis quelques jours en effet, le PTB, puis Défi, ont tenu des propos qui mettent en cause la volonté de Ecolo d’obtenir toute la transparence et les réponses que se pose légitimement le public quant à la gestion de cette intercommunale.

Cela n’est absolument pas exact.

Les demandes du PTB et de DEFI ont été rejetées parce qu’elles ont été introduites sans respecter les règles. Demander des comptes, réclamer des débats sur la bonne gouvernance implique un strict respect des règles : c’est une question de cohérence, de bon sens même.

Les conseillers communaux Ecolo, lors de la réunion des chefs de groupe ont scrupuleusement suivi le règlement d’ordre intérieur et n’ont dérogé à aucune règle éthique.

Le PTB s’est plaint de ne pouvoir faire passer une motion en urgence alors qu’il n’avait déjà plus cette possibilité puisqu’il existe un quota de motions par parti qu’il avait déjà atteint.
Quant à la question de Défi, elle était elle aussi hors des balises réglementaires.

Les membres de la majorité, dans un souci de transparence, et afin qu’un débat sur la gouvernance dans les intercommunales qui puisse dépasser le cadre de l’ISPPC puisse se tenir, ont proposé une solution qui était constructive. Ces partis ont préféré refuser cette proposition pour pouvoir ensuite accorder, voire plutôt susciter des interviews et le buzz.

Pour Ecolo, cette attitude victimaire relève plus du cynisme que de la recherche de solutions, de transparence et de bonne gouvernance. Nous invitons plutôt le PTB à travailler à l’amélioration de nos institutions au sein de leurs organes de gestion en prenant ses responsabilités et en désignant les administrateurs auquel il a droit, plutôt qu’à pratiquer la politique de la chaise vide et ensuite crier au loup.

Ecolo reste fidèle à son ADN : celui de la transparence et de la bonne gouvernance. Nous n’avons pas attendu que d’autres s’inquiètent pour déplacer le débat à l’échelle du Parlement Wallon, où Christophe Clersy, notre député régional, a été le premier à se manifester auprès de la ministre de tutelle De Bue qu’il interpellera ce mercredi.

Ecolo se réjouit également de la convocation d’une assemblée générale extraordinaire de l’ISPPC qui sera lancée dans la foulée de son conseil d’administration du 9 septembre. A cette occasion tous les conseillers des villes, communes et CPAS affiliés pourront poser les questions qui leur semblent pertinentes. Cette AG extraordinaire sera le lieu de débats où en présence de la direction toutes les réponses devraient être apportées.